En écoutant Ton Koopman parler de la musique de Bach, il est difficile de ne pas être contaminé par l'enthousiasme d'un maître qui a forgé son style d'interprétation sur la pratique philologique du répertoire baroque. Il est impossible de ne pas être enchanté lorsqu'il dirige cette musique depuis le podium de l'Amsterdam Baroque Orchestra, qu'il a fondé en 1979 pour explorer cette époque avec les instruments anciens les plus précieux d'Europe. Dans son double rôle de chef d'orchestre et de claveciniste, près de vingt ans après sa dernière apparition au Lingotto Auditorium, Koopman souffle ses quatre-vingts bougies avec l'intégrale des Concertos brandebourgeois de Bach: un écrin de trésors anciens vieux de plus de trois siècles qui ont encore tant à raconter aux auditeurs ‘aujourd'hui.
